Allocution 11 novembre 2006
Excellence, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Je vous souhaite la bienvenue à cette 88 ème cérémonie commémorant la fin de la 1ère guerre mondiale, et je suis particulièrement honoré de compter, cette année encore, les représentants en Finlande des ambassades françaises, allemande et britannique.
- Je vous remercie d’avoir répondu favorablement à notre invitation pour vous associer à ce bref moment de recueillement que nous voulons sobre et solennel.
Cette commémoration placée sous le signe de la réconciliation entre les principaux protagonistes de la 1ère guerre mondiale, permet de souligner la solidarité à jamais scellée entre nos trois nations dans une Europe stable et apaisée.
- La cérémonie d’aujourd’hui doit nous rappeler combien ces soldats, nos ancêtres ont vécu l’enfer et l’horreur pour nous construire un monde de paix, de liberté et de justice.
Les jeunes générations, représentées ici par nos enfants, doivent savoir que l’armistice de la 1ère guerre mondiale, signée à Rethondes le 11 novembre 1918 à 5h du matin, et que nous commémorons ce jour, a mis fin à 4 ans d’une guerre terriblement meurtrière.
- Cette seule guerre s’est traduite par huit millions de morts, des millions de blessés et de mutilés. Ce jour de commémoration doit nous inciter à la réflexion. La guerre de 14-18 devait être la « der des der » mais l’histoire, et l’actualité démontrent malheureusement que ce n’est pas le cas : Afghanistan, Irak, Liban, Soudan, Côte d’Ivoire pour ne citer que les affrontements les plus connus.
Les jeunes générations doivent savoir que la liberté et la paix ne sont pas acquises à jamais et doivent aujourd’hui encore être parfois défendues les armes à la main.
- C’est pourquoi, le 11 novembre est devenu dans nos pays un jour de recueillement en mémoire de tous nos soldats morts au service de la paix.
Je vous invite donc à observer une minute de silence pour honorer la mémoire de nos morts et rendre hommage à leur sacrifice pour la défense de notre liberté.